Un indispensable !!!!!!
L’invention de la franc-maçonnerie : Des Opératifs aux Spéculatifs
Roger Dachez – Véga Édition : 2e édition revue et corrigée
RESUME: Les origines de la franc-maçonnerie dite spéculative, née au début du XVIIIe à Londres, sont sorties de la légende et du mythe, depuis une quinzaine d’années, pour être examinées scientifiquement en tant que phénomène historique grâce aux travaux universitaires d’auteurs anglais et français. Parmi ces historiens, Roger Dachez a beaucoup contribué, avec la revue « Renaissance traditionnelle » à cette recherche.
En revanche, comment s’est effectué le « passage » des loges de maçons opératifs aux loges de maçons spéculatifs (les «maçons « acceptés ») restait une question sans réponse certaine. S’appuyant sur les plus récentes découvertes de documents inédits, Roger Dachez explique, preuves à l’appui, dans quelles circonstances les loges opératives se sont mises à accepter comme maçons des hommes n’appartenant pas au métier.
Avec érudition et clarté, il montre comment, dans l’entourage des membres de la « Royal Society » est venue l’idée d’utiliser ces anciennes structures qu’étaient les loges pour répandre les nouvelles idées scientifiques et philosophiques des « Lumières », créant la franc-maçonnerie moderne, dite « spéculative ».

Biographie de l’auteur
Roger Dachez, Président de l’Institut maçonnique de France, est l’un des historiens français, internationalement reconnu, de la franc-maçonnerie. Auteur de nombreux articles et ouvrages sur ce sujet, il a, par ailleurs, publié une ” Histoire de la médecine “.
Merci pour les précisions d’ABEL
FRATERNITE
Tout le monde n’est pas de l’avis précité, voir par exemple la recension ci-dessous tirée du site “La Règle d’Abraham”.
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Roger Dachez, L’invention de la Franc-Maçonnerie. Des opératifs aux spéculatifs , Véga, 2008.
Ce nouvel ouvrage de R. Dachez n’est en fait qu’une compilation à peine reformulée des articles et opuscules qu’il a publiés sur ce thème depuis 1989. On retrouvera donc ici une sorte de somme de tous les préjugés que l’Auteur répète inlassablement dans le but d’imposer sa conception entièrement préfabriquée de l’histoire de la Franc-Maçonnerie moderne. Foncièrement hostile à toute idée de transmission, de secret ou d’ésotérisme, R. Dachez en idéologue protestant et agnostique, s’inscrit dans une mouvance dont l’unique but consiste dans le démantèlement du sacré, ainsi que nous l’avons déjà maintes fois signalé. Puisque l’Auteur ne veut tenir compte d’aucune objection, nous relèverons seulement quelques points qui, dans ce livre, montrent son peu de sérieux. Tout d’abord, et malgré ce qu’on claironne ici et là, R. Dachez n’est pas un véritable chercheur, ni un historien, ne s’appuyant jamais directement sur les archives britanniques, ce qui ne l’empêche pas d’affirmer régulièrement quel est sur tel ou tel point, l’état de la documentation, qu’il méconnaît en fait. Mais cela semble faire illusion ! Au royaume des aveugles… On comparera par exemple ce qu’il écrit sur la Maçonnerie opérative avec le livre de Nicola Coldstream ( Les Maçons et sculpteurs , Brepols, 1992) dont l’érudition concernant la période médiévale est sans commune mesure avec les conjectures tendancieuses que débite R. Dachez. Bien qu’il ait sans doute lu ce livre, il ne le cite pas, peut-être à cause notamment des considérations relatives aux proportions architecturales que développe N. Coldstream et qui insupporte notre iconoclaste. Plus significatif, la méconnaissance des sources que mentionne le très savant M. Scanlan dans un article (dont R. Dachez a signé une assez piètre introduction, RT , n°141) portant sur la Maçonnerie du XVIIIème siècle, montre à quel point il est impossible de lui faire confiance. Sa culture est de seconde main et même sur la vie de son héro : J.-T. Désaguiliers, il ignore (p.261, n.1) l’ouvrage de Larry Stewart pourtant cité par P. Boutin ! En fait, R. Dachez ne prend que ce qui peut s’accorder avec ses hypothèses trompeuses et embrouillées. Il fait la sourde oreille aux recherches importantes d’E. Corp où M.K. Schuchard sur la Maçonnerie jacobite et les véritables motivations des fondateurs de la Grande Loge de Londres seulement très vaguement suggérées (p.196).
Mais qu’importe, l’histoire rattrapera un jour ceux qui l’ont trahie et devant la révélation de ses mystères, ils resteront sans voix.
P.G.
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