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L’HOSPITALIER DE Rudyard KIPLING

Les poèmes de Rudyard Kipling sont nombreux et il ne cache jamais la partie maçonnique de sa vie (Si, Ma Loge mère, …).

Ici, c’est la Solidarité, l’aide apportée par l’Hospitalier, qu’il met en évidence.

L’Envoi  ( to life ‘s handicap )      

Ma Pierre nouvellement taillée, reçoit sa Lumière
Là, où d’un pur cramoisi, les fenêtres flamboient.
A côté de mon oeuvre, avant que ne vienne la nuit,
Ô Grand Surveillant, je fais ma prière.                          

S’il y a du bon dans ce que j’ai fait,
Ta main m’y a contraint Grand Maître, la Tienne !
Là où j’ai failli, en ne rejoignant pas Ta pensée,
Je sais, grâce à Toi, que la faute fut mienne.

Un instant d’effort que je T’ai refusé
Restera, telle une offense éternelle !         
Mais, de ce que j’ai pu faire avec Toi pour guide,
Pour Toi, grâce à Toi, que ce soit le meilleur !          

Toi qui, lorsque tous pensent que le Paradis est perdu,
Dépose ce même Paradis dans l’esprit du Franc-maçon,
Afin qu’il médite, tel un dieu devant son propre ouvrage,
Et puis qu’il revienne, tel un homme auprès de son Dieu.   

De la profonde irréalité de mes rêves ambitieux,
Des sentiers amers où souvent je me suis égaré,
Tu sais parfaitement, Toi, qui en a fait le Feu,
Tu sais parfaitement, Toi, qui en a fait l’Argile.

Une Pierre seulement s’ajuste à sa bonne place,
Dans le Temple redoutable de Ta Divine Valeur ;
( Et ) c’est assez déjà, que Tu m’ais fait la Grâce,
De n’avoir rien vécu d’ordinaire sur Ton monde ici-bas.         

( Alors ) ne retire pas cette vision d’entre mes certitudes,
Et que rien ne vienne la gâcher ou ternir :
Aide-moi à ne pas dépendre du secours des hommes,
Pour qu’il me soit permis d’aider ceux qui en ont besoin !
 
D’après  Rudyard KIPLING.

Traduction de M.R.

A.S.:

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