Les peuples préhistoriques adoraient la lumière
et ils avaient construit des temples
qui aidaient à comprendre l’arrivée des saisons
pour les premiers agriculteurs européens, les hommes du néolithique.
Dans le temple mégalithique de New grange en Irlande,
la lumière du soleil ne rentre que le jour du solstice d’hiver, le 25 décembre.
De même dans le temple de Stonehenge en Angleterre,
le soleil ne se lève dans une pierre percée que le 21 juin, jour du solstice d’été.
Les Égyptiens adoraient à cette période, le fils du Dieu Osiris,
Aïnou surnommé le soleil renaissant et marqué au front d’une étoile d’or.
Les Celtes faisaient de grands feux aux solstices pour lutter contre les ténèbres.
Ils avaient très peur de ces périodes sombres avec le jour plus court
mais en même temps, ils savaient que le soleil allait réchauffer le sol et les plantes.
Au 6ème jour qui suivit le solstice d’hiver, notre 1er janvier,
ils coupaient en grande cérémonie le gui sacré qui montrait
que la nature revivait sur les chênes qui semblaient morts ;
le druide criait alors: “o ghel an heu!”
qui signifiait “que le blé lève” et qui est devenu “Au gui , l’an neuf”.
Les Romains fêtaient les Saturnales du 17 au 25 décembre,
les hommes et les femmes portaient alors des guirlandes autour du cou
et s’offraient toutes sortes de cadeaux.
Un peu plus tard, sous l’empire romain,
le 25 décembre devint la fête du “soleil invaincu”
avec une des divinités solaires représentée par un enfant nouveau-né.
La religion chrétienne qui célébrait jusqu’au 3ème siècle
la naissance du Christ le 6 janvier (anciennes saturnales romaines)
décida en 354 que le 25 décembre deviendrait la date de la naissance de Jésus Christ.
Le 25 décembre est une fête
qui regroupe de nombreuses croyances très anciennes
avant de devenir une des dates les plus importantes du calendrier chrétien.
N’oublions pas la fête juive de ‘hannouca qui se fête début décembre. Elle commémore la resacralisation en moins 168 du Temple de Salomon que la campagne d’héllénisation de la judée par le roi Antiochos IV épiphane avait transformé en temple de Zeus. Judas machabée (Judas “martel”) acait reconquis Jérusalem et chassé les seléucides de Judée. Pour resacraliser il fallait faire brûler de l’huile sainte (celle dont sont oints les rois) pendant 8 jours. Il n’y avait de l’huile que pour un jour, mais elle brûla 8 jours. Pour cette fête, on allume successivement les 8 bougies, d’une chandelier à 8 branches la hanoukia, une chaque jour grâce à la 9ème, le shamash. 8+1, c’est le nombre des élus, qui sont porteurs de lumière (8+1).
Intéressant car on apprend du jour le jour, merci a toi d’avoir pu mettre ça online
Fraternellement
Joachim T
Pour précision:
Les celtes ne craignaient pas les périodes sombres de l’année.
Ils croyaient à l’imortalité de l’âme et considéraient la mort comme partie intégrante du cicle de la vie.
Lors du soltice d’hiver, pour la fête de yule, ils allumaient effectivement de grands feux qui symbolisaient la fin d’un cicle et la naissance d’un nouveau, avec l’allongement des jours.
quant au 6 ieme jour aprés le 25 décembre…je me permets de douter, puisque les Celtes ne comptaient pas en jour…mais en nuits…leurs mois étant des mois lunaires.
La Fête du gui est en partie vraie, mais pas à cette date.
Quant à l’incantation du Druide…je doute encore plus fort, puisque dans les rares écrits qui nous sont parvenus le rituel n’est pas expressement détaillé. Quant à la langue utilisée il s’agit ici du Breton, qui n’est assurement pas la langue originelle des Celtes ( du moins la langue rituelle).
néanmoins c’est une belle histoire, une belle légende…et comme dans toute légende, il y a une part de vérité…je te remercie donc d’ouvrir là une porte…qui ne demande qu’à être poussée par ceux qui cherchent…
Désolé de casser ce beau rêve, mais j’ai trop de respect et d’admiration pour les Celtes, pour laisser passer ce genre de dérives, qui ne font que contribuer à abimer le vrai héritage spirituel que nous leur devons…
Frat:. votre…
Der Brückenbauer
Pour plus de précision, je vous engage à lire les études de C-J Guyonvarc’h….( cf Amazone)
Il ne faut pas oublier le mythe de Mithra qui est sans doute le plus important, le Sol Invictus.
L’Eglise Chrétienne s’est servi de ce mythe qui lui faisait une grosse concurrence à ses débuts. Et n’oublions pas non plus que ce jour était annoncé par un nouveau né dans ce mythe de Mithra.