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LE MYSTÈRE FULCANELLI : L’ENQUÊTE…

Voici le documentaire « Le mystère Fulcanelli: l’enquête« ,  réalisé par Henri Loevenbruck au sujet de l’enquête qui a permis la rédaction de son roman/enquête  Le mystère Fulcanelli !

Sous le nom de Fulcanelli parurent Le Mystère des cathédrales en 1926, et Les Demeures philosophales en 1930. Ces ouvrages se proposent de décrypter la symbolique alchimique de plusieurs monuments, comme la cathédrale Notre-Dame de Paris, la cathédrale d’Amiens, ou l’Hôtel Lallemant de Bourges.

Henri Loevenbruck, a tenté de percer le mystère de Fulcanelli et de son ouvrage tout aussi mystérieux au travers d’une intrigue policière : Après plusieurs meurtres mystérieux et le vol d’un manuscrit, Ari Mackenzie accepte de mener l’enquête dans les milieux ésotériques afin de percer le mystère de l’identité du plus mystérieux alchimiste du XXe siècle : Fulcanelli.

Henri Loevenbruck est membre de la Ligue de l’imaginaire…tout comme Eric Giacometti et Jacques Ravennes


 Site officiel de l’ouvrage « Le Mystère Fulcanelli »
 
où vous trouverez de nombreux bonus…et les premières pages

Avant-propos

Ce livre est un roman. Une fiction, qui fait avant tout la part belle à l’imaginaire.
Toutefois…
D’abord, l’affaire Fulcanelli – comme on pourrait l’appeler – est bien réelle, et la plupart des événements et des protagonistes que vous rencontrerez dans cette aventure le sont donc aussi. Tout ce qui concerne l’identité de Fulcanelli est authentique et vérifiable. Si vous désirez en découvrir davantage sur ce passionnant sujet, vous pouvez vous rendre sur le site Internet que nous avons créé à cette occasion, et sur lequel se trouvent photos, films et copies de nombreux documents : www.mystere-fulcanelli.com
Ensuite, ce roman est le résultat d’une enquête longue de plusieurs années, qui a débouché sur des découvertes inédites et très étonnantes au sujet de ce qui reste la plus grande énigme de l’ésotérisme moderne. Nous espérons qu’il ouvrira la voie à de nouvelles recherches, afin de confirmer, ou non, ce qui est ici avancé…

1. L’homme qui pénétra, à la nuit tombée, dans l’église de la Santa Caridad, à Séville, avait toutes les raisons de croire qu’il était seul dans ces murs.
Il se trompait.
A quelques pas des berges du Guadalquivir, l’édifice baroque, nappé du bleu royal que les nuits d’été déposent doucement sur cette partie du globe, se dressait comme un songe dans le silence ténébreux de la cité endormie. La courte nef, coiffée d’une voûte en berceau, était plongée dans une obscurité que seules quelques bougies allumées ici et là, et près de s’éteindre, venaient émailler de leurs dernières vacillations. L’air, à la fraîcheur saisissante, était saturé de l’odeur poudrée des jasmins, un parfum qui, par sa puissance, n’évoquait pas tant les plaines fleuries de Chine que les encens d’une chambre funéraire. Et d’ailleurs, l’homme frissonna.
Après une traversée périlleuse sur les toits, depuis la rue Tomàs de Ibara, il avait cassé un carreau d’un coup de coude dans le bâtiment qui jouxtait l’église, avait attendu un instant pour s’assurer que le fracas n’avait attiré personne, puis était entré par la petite porte située à hauteur de l’autel. La manoeuvre s’était avérée ardue, mais moins risquée que de fracturer l’entrée principale, à la vue d’éventuels noctambules. Le coeur battant, craignant de se faire prendre à chaque nouveau pas, il avait lentement descendu la nef pour rejoindre sans bruit le vestibule.La Mort, dont les plus sinistres allégories occupaient la grande majorité des représentations de l’église, semblait s’être invitée à jamais entre ces hauts murs de pierre, prête à s’abattre sur l’imprudent profanateur.
En d’autres circonstances, sans doute eût-il aimé s’arrêter devant chaque peinture, chaque sculpture, devant le retable de Bernardo Simon de Pineda, flamboyant, les statues de Pedro Roldán, figurant une bouleversante mise au tombeau, les toiles lumineuses de Murillo, les moulures, les colonnes envahies de dorures, les splendeurs cachées dans les niches, et consacrer à chacune de ces oeuvres d’art bien plus de temps que la nuit ne pouvait lui en prêter. Mais, ce soir-là, il n’était venu voir qu’une seule chose.
Un seul trésor, et le plus grand d’entre tous ; celui qui lui livrerait – il n’en doutait plus – la clef d’un mystère qui durait déjà depuis près d’un siècle.
Un tableau de Juan de Valdés Leal.
Les yeux brillants, la bouche entrouverte, il s’approcha, fébrile, de ce panneau haut de plus de deux mètres qui, accroché au-dessus de la porte latérale, semblait garder l’entrée de l’église tel Cerbère celle des enfers. Rapidement, son regard se perdit, envoûté, dans les détails tout droit sortis de l’imagination macabre du peintre espagnol.
(…)

Un mot de l’auteur

En 1926 et 1930 paraissaient deux des plus mystérieux livres du vingtième siècle : Le Mystère des cathédrales, et Les Demeures philosophales. Publiés sous l’étrange pseudonyme de Fulcanelli, ils sont devenus, avec le temps, les deux plus gros best-sellers de l’alchimie moderne. Ces ouvrages étonnants, et le mystère qui entoure leur auteur, m’ont fasciné toute ma vie et j’ai toujours su qu’un jour j’écrirais un roman sur le mystère Fulcanelli. Pourquoi ces livres avaient-ils eu, avec les années, autant de succès ? Quel incroyable secret révélaient-ils ? Qui était Fulcanelli, et pourquoi voulait-on à tout prix cacher son identité ? Quand je me suis enfin décidé à rédiger ce roman, troisième aventure du personnage Ari Mackenzie (héros du Rasoir d’Ockham), j’étais loin d’imaginer jusqu’où m’emmènerait la longue et passionnante enquête qui a alors commencé.
Trois années de recherches, de rencontres, de lectures, à fouiner dans les bibliothèques, à éplucher de vieilles revues, les journaux de l’époque, les registres d’état civil dans des mairies des quatre coins de France, des centaines de lieux à visiter, et, au bout du compte, une découverte, pour le moins inattendue. Une découverte qui, je l’espère, vous fascinera comme elle m’a fasciné.Henri Loevenbruck


A.S.:

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