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L’ARBRE DE VIE SELON LA CABALE

Introduction à la Cabale

Cette introduction à la Cabale, fondée sur une étude approfondie des dix Sephiroth, l’arbre de vie symbolique hébraïque, ouvre l’esprit à une compréhension nouvelle des mystères de la nature et des forces qui les sous-tendent. L’arbre de vie cabalistique est médité depuis plus de deux millénaires. Chaque âge le perçoit avec ses propres yeux. Ce livre est Une tentative pour le saisir au XXIe siècle. L’être humain, point de jonction entre le ciel et la terre, est à l’image de l’énergie créatrice. Graine puis arbre en réduction, mais non consciemment réalisé au départ, il revient à l’homme de choisir la voie de l’ascension intérieure pour grandir et évoluer. Ce livre, remarquable synthèse moderne, révèle les fondements secrets de l’ésotérisme judaïque ainsi que ses applications possibles dans la vie quotidienne et dans l’histoire de notre existence

L’ARBRE DE VIE SELON LA CABALE

par Z’ev ben shimon Halevi (Editions Relie -mars 2014 – 234 pages)

L’Arbre de Vie est une image de la Création. C’est un diagramme objectif des principes à l’oeuvre dans tout l’Univers. Dressé sous la forme analogique d’un arbre, il illustre la descente des énergies divines en ce bas-monde et leur remontée. Il contient l’intégralité des lois cosmiques et leur interaction. C’est également un tableau complet de l’humanité.

L’univers relatif oscille entre deux pôles, Tout et Rien. Chaque terme de ce mouvement pendulaire peut être vu comme Rien et Tout, puisque chacun des pôles devient entrée et sortie pour l’Absolu, qui se tient indépendamment de la Création. C’est là que se trouve la pleine réalité. Tout le reste s’avère, en derniers recours, illusoire – drame cosmique qui se fait et se défait dans une ronde de jeux emboîtés, depuis les plus subtiles réverbérations prenant place au sein des mondes les plus élevés, jusqu’aux modifications les plus lentes au coeur de la matérialité la plus grossière.

L’Absolu n’entretient aucun contact direct avec la Création, et pourtant l’Être sourd de la matrice universelle, qui le soutient comme le silence porte chaque son. En l’absence de cette réalité négative, rien ne pourrait parvenir à l’existence, de même que l’ombre ne peut se manifester sans lumière. A l’intérieur de ce monde relatif, nous évoluons dans un milieu particulaire et ondulatoire, sans soupçonner la plupart du temps que nous palpons de l’évanescent et contemplons de l’illusoire. La solidité est un rébus, une éphémère formation du néant, gelée temporairement sous une forme familière; notre voyage terrestre s’effectue sur une scène aux incessantes transformations.


La Création est encore plus séparée de son Créateur que ne peut l’être de Shakespeare une représentation moderne de Hamlet. Néanmoins, elle garde l’empreinte de son auteur et, quelle que soit l’interprétation des acteurs, la pièce demeure essentiellement telle que le maître l’a conçue. De même, l’univers relatif est comparable à une oeuvre théâtrale, dans la représentation de laquelle les différents protagonistes s’ingénient à figurer de façon équilibrée l’évolution dramatique des événements, sur un fond de décors changeants.
Les acteurs, ou les énergies, entretiennent des relations très précises, bien qu’il leur soit loisible de se comporter de diverses façons en fonction des circonstances. Ce jeu combinatoire est schématisé dans l’Arbre de Vie, de telle sorte qu’une situation donnée devienne analysable, et que le statut des intervenants y soit mis en lumière.

L’Arbre est un modèle de l’univers relatif. C’en est aussi le module, puisqu’il l’ordonne systématiquement de façon récurrente. Bien plus, on en retrouve la structure dans toutes les formes organiques et tous les types d’organisation. L’être humain est à cet égard un exemple clef. Microcosme du macrocosme, sort être offre, jusqu’aux moindres détails, la réplique miniaturisée des univers qui le coiffent. Composé d’atomes, de molécules et de cellules, il se meut au sein du monde physique.
De même que l’être humain est une image de la Création, celle-ci reflète le Créateur. Une telle ressemblance nous permet d’étudier ce qui est en bas en observant ce qui est en haut, et ce que nous ne pouvons apercevoir en haut en examinant ce qui est en bas. Avec l’Arbre de Vie nous disposons d’un instrument de pénétration et de connaissance si nous utilisons le principe du parallélisme – entre les univers inférieurs et supérieurs, intérieurs et extérieurs.
Nous commencerons par retracer les origines de l’Arbre de Vie, puis nous en exposerons la formule puissamment illuminante. Une fois l’Arbre conçu et pleinement développé, des principes cosmiques, nous le verrons, s’appliquent à toute entité dans sa totalité. Nous observerons comment l’Arbre, mis en oeuvre, rassemble tous les aspects phénoménaux en un ordre intelligible, en dessine une image réfléchie, un Univers imprégné de puissance créatrice jusque dans la matière la plus dense.

A.S.: