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La franc-maçonnerie est-elle devenue un objet de recherche universitaire ?

La Conférence publique « Regards de jeunes chercheurs sur la franc-maçonnerie » s’est déroulée ce vendredi 27 septembre 2013 à l’Athénée de Bordeaux, organisé par l’Institut maçonnique d’Aquitaine (IMAQ) sous la présidence de Cécile REVAUGER, directrice de recherche, professeur d’université à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3.

A cet effet,  Cécile REVAUGER a été interviewée par l’éditorial « Sud-Ouest » dans un article intitulé « La fac étudie les loges » qui aborde notamment le thème de « La franc-maçonnerie est-elle devenue un objet de recherche universitaire ?« 

Extrait : « Sud Ouest ». Vous venez d’animer une soirée au cours de laquelle quatre doctorants de Bordeaux 3 ont évoqué leurs recherches sur le thème « Regards de jeunes chercheurs sur la franc-maçonnerie ». Pourquoi l’Imaq (Institut maçonnique d’Aquitaine) a-t-il souhaité l’organiser ?

Cécile Révauger. Les quatre chercheurs, Marie-Anne Mersch, Amanda Brown, Simon Deschamps et Brenda Venkaya Reichert sont des anglicistes qui préparent leur thèse avec moi. Les sujets qu’ils ont choisis refusent le vase clos et sont examinés dans un contexte où ils ont un lien avec la société : « La franc-maçonnerie féminine à l’époque des Lumières », « La franc-maçonnerie et la notion de secret dans l’Angleterre du XXe siècle », « Fait maçonnique et pouvoir colonial dans l’Inde britannique », « La franc-maçonnerie à l’île Maurice au XIXe siècle à la croisée des cultures coloniales française et britannique ».

Les doctorants s’attachent à replacer l’histoire des francs-maçons, des loges et des obédiences dans leur contexte culturel, historique et géopolitique.


A.S.: