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La Franc-Maçonnerie à Genève

L’éditorial suisse « L’Extension« , magazine d’information sur la ville de Genève et sa région a publié hier, le 19 juillet 2010, un article sur la présence et l’histoire de la Franc-Maçonnerie en Suisse….et une interview avec le Grand Maître Jean-Michel Mascherpa qui préside aux destinées de la Grande Loge Suisse Alpina (GLSA).

Un bref mais intéressant rappel historique …

Source : http://www.lextension.com/index.php?page=actu&actionActu=det&id_actu=15647

histoire de la Franc-Maçonnerie à Genève aux 18 et 19e siècles est parsemée d’événements heureux avec la naissance de loges, mais aussi plus sombres, avec l’ interdiction de se réunir. Globalement, elle s’est cependant avérée plutôt florissante, grâce à l’opiniâtreté des frères. La Franc-Maçonnerie à Genève a surtout pris son essor au 20e siècle avec la création de nombreuses obédiences et loges, pratiquant une riche variété de rites. Cette évolution enthousiasmante se poursuit encore de nos jours, à son rythme toutefois.

La Franc-Maçonnerie à Genève fait son apparition quelque vingt ans après la fondation de la Grande Loge de Londres, le 24 juin 1717 (le jour de la Saint Jean-Baptiste), qui a marqué la naissance officielle de la Franc-Maçonnerie dite «spéculative», considérée par certains historiens spécialisés comme le prolongement naturel de la Franc-Maçonnerie «opérative» des bâtisseurs de cathédrales, tailleurs de pierre et autres maçons.
La première loge maçonnique à Genève – le lieu physique des réunions de francs-maçons comprenant un temple qui signifie symboliquement l’intériorité de chacun d’eux –, intitulée La Société des Maçons Libres du Parfait Contentement, voit le jour en 1736. Ses fondateurs, des sujets britanniques résidant à Genève, comptent à leur tête un noble écossais du nom de John Hamilton. Mais à peine en activité, elle est frappée d’interdiction par le syndic Bonnet, à la suite d’enquêtes menées par le Conseil et le Consistoire, et John Hamilton sommé de ne plus accueillir les natifs et habitants de Genève. L’année suivante, il est malgré tout nommé Grand Maître Provincial des loges de Genève par la Grande Loge de Londres, avec pouvoir de fonder d’autres loges ou ateliers.
Le 17 juin 1744, un autre Anglais, Mylord Malpas, organise une cérémonie maçonnique aux Pâquis. Irrité et jaloux de son autorité, le Conseil ouvre une enquête et découvre alors l’existence de six loges en ville. Le parti de la sévérité l’emportant, il publie le 8 septembre de la même année un édit interdisant, entre autres, à tout citoyen genevois de tenir une assemblée de francs-maçons. Cet ostracisme n’empêche cependant pas la Franc-Maçonnerie de prospérer, puisque la Grande Loge de Genève se constitue le 24 juin 1769 pour fédérer neuf loges, afin de «réunir ce qui est épars». L’une d’elles, L’Union, initiera en 1789 le prince Edouard, duc de Kent, fils de Georges III d’Angleterre et père de la future reine Victoria, qui sera nommé Grand Maître de la Grande Loge d’Angleterre en 1813. La Grande Loge de Genève comptera dix-sept loges jusqu’en 1778.

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e Grand Maître Jean-Michel Mascherpa préside aux destinées de la Grande Loge Suisse Alpina (GLSA), depuis le dimanche 6 juin. Élu pour un mandat de quatre ans, il veille au bon fonctionnement et à l’harmonie des 83 loges de l’obédience, réparties sur l’ensemble du territoire national. Empreint d’humilité, de bonhomie et de bon sens, ce scientifique de formation souhaite que chaque frère de l’Alpina, quelque 3’800 au total, poursuive son œuvre à l’extérieur de sa loge, pour le bien de l’humanité. Entretien avec Jean-Michel Mascherpa sur quelques spécificités de la Franc-Maçonnerie.

Pourquoi des femmes et des hommes font la démarche de rejoindre la Franc-Maçonnerie au XXIe siècle, alors que le matérialisme, la possession et l’individualisme figurent en tête de l’échelle des valeurs prônées, autrement dit à une époque où le paraître et l’avoir obscurcissent l’être?
Justement parce que ces valeurs, qui n’en sont pas d’ailleurs, ne les satisfont pas et ne répondent nullement à leur recherche profonde. En fait, ils préfèrent vivre pleinement une spiritualité qui va les nourrir à bon escient et donner un sens à la vie, y compris à la leur. Le paraître débouche sur la souffrance, au contraire du développement intrinsèque de l’être qui ouvre la voie au bonheur.

Quelles sont les conditions requises sur le plan intellectuel, notamment, pour devenir un bon et authentique franc-maçon?
Il n’en existe aucune, puisque la recherche spirituelle, qui est censée habiter tout impétrant, fait appel à la seule intelligence de son cœur.

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A.S.: