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La chronique maçonnique littéraire de Yonnel Ghernaouti

yonnel ghernaouti – chronicoeur

Un contributeur supplémentaire en la personne d ‘un « chronicoeur« ,  Yonnel Ghernaouti, qui dresse pour vous une liste non exhaustive de livres et de revues maçonniques et/ou historiques et philosophiques à lire et à découvrir.

Cette chronique maçonnique littéraire est hebdomadaire. Son but est de présenter les ouvrages et revues qui touchent nos centres d’intérêt : ésotérisme, Franc-maçonnerie, histoire, laïcité, magie, occultisme, religions, sociétés secrètes, etc.

Yonnel Ghernaouti, Député Grand Archiviste de la GLNF, auteur de plusieurs ouvrages, il a réalisé de nombreuses préfaces et postfaces pour des écrivains maçonniques. Il a collaboré à la revue L’Initiation, fondée par Papus en 1888 et  s’occupe pour Atlantis, revue fondée par Paul le Cour en 1926, de la rubrique « Chronique des livres ». Il a réalisé, pendant quatre ans, de nombreuses chroniques et photographies pour Initiation Magazine, avant que la revue ne prenne le nom de Franc-Maçonnerie Magazine.

Dans ce même domaine, il travaille  régulièrement pour des bulletins provinciaux franciliens comme 3 Colonnes sur Paris et La Gazette d’Ile-de-France, ainsi que pour GLNF MAGAZINE, journal d’information de la Grande Loge Nationale Française, Dans ce même domaine, il travaille  régulièrement pour des bulletins provinciaux franciliens comme 3 Colonnes sur Paris et La Gazette d’Ile-de-France, ainsi que pour GLNF MAGAZINE, journal d’information de la Grande Loge Nationale Française,  les Cahiers de la Loge nationale de recherche Villard de Honnecourt. Il a collaboré au Livre du Centenaire G.L.N.F. 1913-2013.(voir sa présentation complète ci-dessous)


Le Christ juif À la recherche des origines – Daniel Boyarin (CERF, 2013, 192 pages)

Traduit de l’anglais (américain) par Marc Rastoin, avec la collaboration de de Cécile Rastoin — Préface du Cardinal Philippe Barbarin

Présentation par l’auteur : « Dans ce livre, je vais raconter l’histoire d’une époque où Juifs et chrétiens étaient beaucoup plus mélangés les uns avec les autres qu’ils ne le sont aujourd’hui. Une époque où il y avait beaucoup de Juifs qui croyaient en quelque chose de très similaire au Père et au Fils et même en quelque chose de très similaire à l’incarnation du Fils dans le Messie. Une époque où des disciples de Jésus mangeaient casher comme les Juifs, et en conséquence une époque où la question de la différence entre judaïsme et christianisme n’existait tout simplement pas comme aujourd’hui. Jésus, quand il vint, vint sous une forme que beaucoup, beaucoup de Juifs attendaient : une seconde figure divine incarnée en un humain. La question n’était pas : Un Messie divin doit-il venir ? mais elle était seulement : Ce charpentier de Nazareth est-il Celui que nous attendons ? Certains Juifs ont dit oui et d’autres non, ce qui n’est guère surprenant. »


Le prophète de l’islam en images : Un sujet tabou ? – François Boespflug (Bayard, 2013, 250 pages)

Présentation : François Bœspflug s’attaque avec rigueur et précision à un sujet polémique, voire tabou aujourd’hui. D’où vient la supposée interdiction des images dans l’islam et notamment celle portant sur la représentation du Prophète ? Héritée du décalogue biblique, l’interdiction des images de Dieu ne figure pourtant nulle part dans le Coran ! L’auteur propose de distinguer l’interdiction coranique des idoles préislamiques de celle des images. L’interdiction des « images vivantes » (qui représentent des êtres vivants) est largement post-coranique. François Bœspflug apporte des preuves concrètes, historiques, iconographiques de la représentation du Prophète au cours de l’histoire. Il dénonce le black-out contemporain qui ne correspond pas à la tradition, particulièrement chiite.


Les dieux de l’olympe : Les mythes dans la cité – Sonia DARTHOU (Perrin, 2012, 216 pages)

Présentation : Construit autour des portraits des douze dieux et déesses de l’Olympe, cet ouvrage montre le sens profond des mythes grecs et explique la force du polythéisme : jamais le divin ne fut plus romanesque et humain.

Polythéistes, les Grecs ne reconnaissaient pas la prééminence d’un dieu unique et créateur, mais croyaient aux pouvoirs d’une kyrielle de divinités. Douze d’entre elles, les Olympiens, avaient une place à part dans le panthéon grec : Zeus, Poséidon, Apollon, Dionysos, Hermès et Hadès, pour les dieux ; Héra, Aphrodite, Athéna, Déméter, Artémis et Hestia, pour les déesses. Construit autour de leurs portraits, cet ouvrage raconte les mythes qui leur sont attachés en déclinant leurs
naissances, querelles, amours et vengeances.
Ainsi découvrons-nous le puissant Zeus, le foudre à la main, faire retentir ses décisions et dispenser la victoire, la belle Aphrodite, naissant de l’écume de la mer pour inonder de désir le cœur des hommes et des dieux, ou la chasseresse Artémis, protégeant les jeunes filles au sortir de l’enfance.

Car la mythologie ne saurait se réduire à de romanesques portraits de dieux, enfermés dans une image de séducteurs licencieux, irascibles et capricieux, ou caricaturés dans la personnification d’éléments naturels violents comme le tonnerre et les tempêtes. Elle est à la fois le reflet et l’incarnation de la civilisation grecque. C’est pourquoi, à travers l’explication des rites et en décryptant les mythes, Sonia Darthou nous invite à réintroduire les dieux de l’Olympe dans la cité pour mieux entendre la voix des hommes.
L’auteur : Docteur en histoire ancienne, spécialiste de la religion et de la civilisation grecques, Sonia Darthou est maître de conférences à l’université d’Evry-Val-d’Essonne et membre associée de l’UMR AnHiMa (Anthropologie et histoire des mondes antiques, CNRS-EHESS). Elle est notamment l’auteur de Les Mots face à l’histoire (2010).


Les attributs iconographiques des saints– Marguerite Fonta (Eyrolles, 2013, 200 pages)

Description de l’ouvrage : Pour représenter les saints, légendaires ou historiques, les peintres et sculpteurs ont puisé dans la littérature évoquant leur vie terrestre. Ils ont ainsi constitué un registre pictural pour chacun d’eux, un recueil de symboles qui s’est enrichi au fil des siècles au gré des croyances. Aujourd’hui fixés, les attributs ont un lien étroit avec l’histoire des saints et plus généralement avec la foi chrétienne qu’ils sont censés exprimer. Ce livre rend compte de cette richesse iconographique, fruit de l’imagination créative des artistes, et permet d’en décrypter le sens pour mieux apprécier notre patrimoine culturel. La pertinence des illustrations et l’abondance des informations contribuent à faire de ce livre un guide indispensable pour la connaissance des saints de l’Eglise et la compréhension des symboles qu’ils véhiculent.

Biographie de l’auteur : Passionnée de littérature et d’histoire de l’art, Marguerite Fonta collabore depuis plusieurs années avec différentes maisons d’édition et est l’auteur de plusieurs ouvrages traitant de l’expression picturale et des arts plastiques. Son infatigable curiosité l’a amenée à s’intéresser à toutes les formes d’expression artistique, de la sculpture à la calligraphie. Ici, elle a choisi de présenter les « belles images » qui illustrent les croyances construites au cours des temps autour de personnages, historiques ou légendaires. Elle tente d’en décrypter les messages pour répondre à la question : que pouvons-nous en retenir aujourd’hui ? Historien d’art de formation, spécialisé dans la peinture de la Renaissance, Laurent Palet voue une véritable passion à l’histoire ainsi qu’aux arts visuels (de l’architecture à la photographie en passant, bien sûr, par la peinture et la sculpture). Particulièrement attiré par les représentations mythologiques et religieuses, il n’a de cesse d’en explorer l’iconographie. Par ailleurs traducteur de l’italien et éditeur, il a également, ces dernières années, signé ou cosigné différents ouvrages d’histoire ou liés à l’actualité politique, sociale et culturelle.

À l’aube spirituelle de l’humanité


A l’aube spirituelle de l’humanité : Une nouvelle approche de la préhistoire – Marcel Otte (Odile Jacob, 2012, 192 pages)

Description : Pour saisir les origines de l’homme, il ne s’agit pas seulement de rechercher comment son corps s’est transformé ou quelles ont été ses migrations ; c’est la naissance de la pensée, de la culture, de l’art, de la religion même, qu’il faut tenter de cerner pour mieux comprendre comment il est devenu l’homme. Et c’est ce que propose Marcel Otte dans ce livre, récit de notre préhistoire qui, sans sacrifier la précision archéologique ou physique, se concentre sur l’aventure spirituelle qu’a d’abord été l’hominisation.
On suivra ainsi pas à pas le cheminement de nos ancêtres jusqu’aux sociétés avancées, avec toujours cette question : qu’est-ce qui les animait ?
Une « autre » vision de la préhistoire qui s’appuie sur ce que nous savons de l’évolution des corps et des techniques pour retrouver celle de la pensée.

L’auteur: Historien de l’art et archéologue, Marcel Otte est professeur de préhistoire à l’Université de Liège. Auteur de nombreux ouvrages de référence, il est notamment spécialiste des échanges culturels durant le Paléolithique et dirige de nombreuses fouilles en Europe.


Ecrits d’Amazonie : Cosmologies, rituels, guerre et chamanisme – Alfred Métraux, Textes présentés et édités par Mickaël Brohan, Jean-Pierre Goulard, Patrick Menget, Nathalie Petesch

CNRS Editions, Collection : Bibliothèque de l’Anthropologie, 2013

Description de l’ouvrage: Alfred Métraux (1902-1963) est une figure originale et importante de l’anthropologie française. Lévi-Strauss a salué son exceptionnelle érudition, la « richesse d’une expérience telle qu’aucun ethnologue n’en a possédée de semblable ». Ses travaux sur l’Amérique du Sud, l’île de Pâques et le vaudou haïtien sont devenus des références incontournables. Métraux fut aussi un formidable passeur entre les sciences sociales américaines et les nouveaux courants anthropologiques américains, et l’anthropologie française Les articles choisis et présentés par Mickaël Brohan, Jean-Pierre Goulard et Patrick Menget et Nathalie Petesch abordent les grands domaines de la vie des Indiens : mythologie, vie religieuse, organisation sociale et politique, âge de la vie et rituels. Ces textes, s’ils ne sont pas à proprement parler théorique, sont extrêmement vivants et très stimulants intellectuellement. On trouvera à la suite quelques contributions témoignant de son engagement en faveur de la protection des ethnies en voie de disparition. Une œuvre vivifiante et toujours d’actualité


Corps du monde: Atlas des pratiques corporelless – Bernard Andrieu, Gilles Boëtsch et un collectif (Armad Colin, 2013, 208 pages)

Présentation : Corps du monde offre un tour d’horizon des pratiques corporelles contemporaines, en explorant leurs origines, leurs différences et leurs significations. D’un continent à l’autre, anthropologues, ethnologues, historiens et philosophes interrogent le rapport que chacun entretient à son corps selon sa culture, son sexe, son mode de vie.
Le corps se pare et se transforme au gré des normes locales ou des canons de beauté mondialisés. Il se vit comme une épreuve lorsqu’il est condamné à ramper dans les souterrains de Las Vegas, à se monnayer sur le marché du travail ou à se prostituer. Il soulève parfois des questions éthiques ou juridiques plus vastes, comme dans le cas des mères porteuses. Mais il peut aussi imposer sa puissance comme arme de lutte identitaire ou encore s’inventer hybride et bionique dans le futur.
Spiritualité, alimentation, sexualité, transformation, marchandisation… prenant le parti du métissage et de la diversité, cet ouvrage richement illustré propose au lecteur curieux de géographie, de cultures diverses et d’histoires précises un passionnant voyage en terre humaine.

Sous la direction de : Bernard ANDRIEU, philosophe, professeur en épistémologie du corps et des pratiques corporelles à la faculté du sport de l’Université de Lorraine, et Gilles BOËTSCH, anthropobiologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur de l’UMIESS (Dakar).


L’Orient mystérieux et autres fadaises: 2500 ans d’histoire autour de la Méditerranée

Chroniqueur au Nouvel Observateur et essayiste, François Reynaert nous a déjà offert une très spirituelle Histoire de France sans les clichés.

Nous retrouvons sa verve et son érudition, couplées à un remarquable sens de la pédagogie, dans cet ouvrage sur l’Orient que de Gaulle qualifiait de «compliqué».

Après un rapide survol de l’Antiquité, qui est l’occasion de rappeler que le christianisme est né et s’est développé au Moyen-Orient bien avant de conquérir l’Europe, l’auteur entame la partie essentielle de son récit avec la naissance de Mahomet.

Il met l’accent sur les divisions très précoces de l’islam, qui furent au moins aussi ravageuses que les guerres de religion entre catholiques et protestants et sont aujourd’hui relancées par les conflits entre le camp irano-chiite et le camp arabo-sunnite.

Mais plus encore que sur ces aspects sombres, il préfère insister sur la grandeur de Bagdad à l’orée du deuxième millénaire, quand la ville, forte de près d’un million d’âmes, concentrait tout le savoir de l’Antiquité hellénistique et de l’Asie.

François Reynaert souligne ainsi la vitalité intellectuelle du monde islamique, avant l’invasion mongole du XIIIe siècle et la percée, au même moment, de l’Occident médiéval. Cette vitalité se prolonge jusqu’au XIVe siècle en Afrique du Nord avec des personnalités comme l’historien Ibn Khaldoun et le voyageur Ibn Battouta, lequel a sans doute visité plus de pays que quiconque (mais exclusivement dans l’ère musulmane).

L’auteur ne s’étend pas sur les Mongols et leurs épigones, le triste Tamerlan et les conquérants de l’Inde. Il concentre son attention sur les Turcs ottomans, qui conquirent aux XIVe et XVe siècles un immense empire de la Pologne au Maroc (non inclus).

Il souligne à juste titre la grandeur de cet empire qui permet l’éclosion du talent de l’architecte Sinan, un Grec converti à l’islam. Il glisse peut-être trop sur ses faiblesses qui vont causer sa perte : le règne de l’arbitraire et l’absence d’un État de droit ; la propension des sultans à ne s’entourer que de ressortissants minoritaires (Grecs, Arméniens, esclaves…) en tenant à l’écart les Turcs eux-mêmes par crainte d’un coup d’État.

Tout change au XIXe siècle, un siècle de bouleversement qui voit les Européens dominer le monde comme jamais quiconque l’a dominé auparavant. Alors, les différents pays musulmans tentent chacun à leur manière de résister en adoptant les méthodes et les techniques occidentales. Sans succès. Tous, les uns après les autres, du Maroc à l’Iran, tombent sous la tutelle occidentale.

Cette époque-là est aujourd’hui révolue. Après des tentatives cahotiques d’émancipation, sous la férule d’Atatürk, Nasser ou encore Bourguiba, les Orientaux renouent avec l’espérance, cependant que les Européens pleurent sur une grandeur qui se conjugue au passé.


Histoire naturelle – 
Édition et trad. du latin par Stéphane Schmitt

Édition illustrée de 37 bois gravés

Bibliothèque de la Pléiade n°593, Gallimard, nrf, 2176 pages,79 €

Présentation : Ouvrage unique en son temps par son ampleur et son ambition, l’Histoire naturelle fut souvent considérée, peut-être hâtivement, comme la première encyclopédie. Elle a irrigué toute la pensée occidentale, et chacun peut y trouver son compte. Flaubert déclare l’avoir lue et relue «en entier» pour écrire Salammbô. Goscinny et Uderzo lui doivent l’épisode d’Astérix et Cléopâtre au cours duquel la reine se régale de perles dissoutes dans le vinaigre. L’historien des sciences accède à travers elle à la somme des savoirs antiques. Le curieux y apprend comment soigner la cataracte à l’aide de la cendre d’os de seiche, comment les pyramides ont été construites (de cela aussi Astérix se souvient) ou comment vivaient les Blemmyes, ces hommes sans visage dont la poitrine s’ornait d’une paire d’yeux et d’une bouche. L’artiste ou le poète, enfin, y découvre le mythe de la naissance du portrait : une jeune fille, amoureuse d’un jeune homme qui partait pour l’étranger, entoura d’un trait l’ombre de son visage projetée sur le mur par la lumière d’une lampe.
Pour tous, l’Histoire naturelle, reflet des rapports de l’homme avec la nature et avec le monde, est une inestimable source de connaissances et de rêverie sur l’esprit et l’imaginaire de la civilisation qui l’a produite. Né en 23, resté célèbre pour sa mort lors de l’éruption du Vésuve de 79 aussi bien que pour son grand œuvre, Pline «communique à ses lecteurs une certaine liberté d’esprit, une hardiesse de penser qui est le germe de la Philosophie» (Buffon). Pour pénétrer et se mouvoir dans ce monument, ici intégralement retraduit, on choisira, selon l’humeur ou les besoins, de se fier au sommaire détaillé du livre I ou d’utiliser l’ingénieux index des matières grâce auquel les innombrables sujets abordés s’offrent aisément à la curiosité.

A paraître :

Dictionnaire de la Franc-maçonnerie sous la direction de Pierre-Yves Beaurepaire

Armand Colin, 2014, 336 pages

Paru le : 19/03/2014

La Marche de l’Histoire n° 8 – Février-mars 2014, 116 pages, 6.90 €

Dossier : La Franc-maçonnerie

Articles : le roi Arthur, Alchimie, sociétés occultes,

Edito signé de Philippe Ilial, Professeur d’Histoire-Géographie au Lycée St Vincent de Paul de Nice, Diplômé d’Etudes Approfondies en Histoire,

Ce magazine usurpe le titre « La Marche de l’Histoire » qui est une émission radiophonique d’environ 30 minutes de vulgarisation historique, diffusée sur France Inter à 13 heures 30, après le journal de la rédaction, du lundi au vendredi. Elle est animée et produite par Jean Lebrun et réalisée par Jacques Sigal.

Religions & Histoire n° 54 – L’au-delà. Enfers, paradis et autres lieux

N° 54 – Janvier/Février 2014, 84 pages, 9,00 €

Description : L’au-delà. Images de brasiers aux supplices innombrables, visions idylliques des félicités réservées aux justes… Mais encore? Pétri de culture chrétienne, fût-ce sans en être pleinement conscient, l’homme occidental tend à associer, de manière très restrictive, l’au-delà à ces deux lieux antithétiques, le paradis et l’enfer. Ces espaces dédiés à la récompense et au châtiment sont ancrés dans notre imaginaire. Pourtant, ce ne sont pas les seuls lieux que l’on ait inventés, conceptualisés à travers le monde. Les religions n’ont jamais manqué d’inspiration en la matière! Des points communs se retrouvent d’une civilisation à l’autre, mais des différences aussi, liées à l’histoire, à la culture, au contexte propres à chacune. C’est un panorama, inévitablement superficiel – le sujet est si vaste! –, de ces diverses représentations du monde de l’après-mort que proposent les prochaines pages.

Rappel : le Hors-série : Religions & Histoire n° 10 – Vodou. D’Afrique en Amérique

Le Point Références : JUIFS MUSULMANS

Les textes fondamentaux commentés

Janv.-Fév. 2014, 116 pages, 7.50 €

Entre l’Etoile et le Croissant, quand les choses ont-elles commencé à déraper? Chez les juifs comme chez les musulmans, certains voudraient croire que le divorce était inscrit dans des textes composés il y a des centaines, voire des milliers d’années. Que le statut d’Ismaël, bâtard d’Abraham, a conditionné l’avenir des Arabes en Palestine et justifié l’inflation de colonies israéliennes sur le territoire de Gaza.
Chez les peuples du Livre, les mots sont aussi meurtriers que des lance-roquettes. D’où le besoin de revenir aux textes et, à travers eux, de recomposer la genèse de cette déchirure. Car, entre l’Etoile et le Croissant, si ce ne fut jamais l’amour fou, ce fut souvent une convivialité vraie, faite d’estime et d’échanges, qui permit de bâtir une civilisation somptueuse où chacun pouvait s’exprimer.

CRITICA MASONICA volume 2/1 N°3 Janvier 2014

Le troisième numéro de la Revue est sorti. Il a fait l’objet de 3 présentations au Havre, à Paris et à Marseille.

Le sommaire sur : http://www.souslavouteetoilee.org/article-critica-masonic-n-3-122457512.html

Yonnel Ghernaouti est né le 17 novembre 1957 à Paris XIVè.

Cadre bancaire, diplômé de l’Institut de Haute Finance, Chevalier dans l’Ordre du Mérite agricole, il  mène l’essentiel de sa carrière au sein du réseau d’une grande banque nationale.

Il est titulaire d’un Master I « Religions et laïcité dans la vie professionnelle et associative », voie professionnalisante du Master SHPR (EPHE-EHESS), mention «Religions et société».

Yonnel Ghernaouti est le petit-fils du Compagnon du Devoir (Compagnons du Tour de France des Devoirs Unis) Pierre Reynal dit « Corrézien la Fraternité », qui réalisa, en son temps, l’enseigne du Musée du Compagnonnage de Tours et de la Maison des Compagnons de Grand Saconnex, Suisse.

Il se passionne depuis de nombreuses pour les sociétés secrètes, les écoles initiatiques et les Ordres de Chevalerie.

Auteur de plusieurs ouvrages, il a réalisé de nombreuses préfaces et postfaces pour des écrivains maçonniques.

Il a collaboré à la revue L’Initiation, fondée par Papus en 1888 et  s’occupe pour Atlantis, revue fondée par Paul le Cour en 1926, de la rubrique « Chronique des livres ».

Il a réalisé, pendant quatre ans, de nombreuses chroniques et photographies pour Initiation Magazine, avant que la revue ne prenne le nom de Franc-Maçonnerie Magazine.

Dans ce même domaine, il travaille  régulièrement pour des bulletins provinciaux franciliens comme 3 Colonnes sur Paris et La Gazette d’Ile-de-France, ainsi que pour GLNF MAGAZINE, journal d’information de la Grande Loge Nationale Française,  les Cahiers de la Loge nationale de recherche Villard de Honnecourt. Il a collaboré au Livre du Centenaire G.L.N.F. 1913-2013.


A.S.: