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Guy Arcizet et le réseau humaniste

Le « Journal de Saône et Loire » a publié un article entretien avec Guy Arcizet, Grand Maître du Grand Orient de France intitulé « Un réseau humaniste« 

L’article est ainsi titré aux fins de reprendre les termes même du Grand Maître qui répondait à l’éternel question du secret et de la discrétion des francs-maçons : ainsi  « nous sommes un réseau humaniste totalement transparent.« 

Guy Arcizet aborde également les élections présidentielles, le rôle et l’avenir de la franc-maçonnerie….

ExtraitLa franc-maçonnerie est une organisation qui sait garder ses secrets. Pourquoi avez-vous souhaité communiquer ?

Les francs-maçons sont des gens plutôt discrets. Des fantasmes nous collent à la peau depuis maintenant trois siècles. Les francs-maçons ont toujours été libres. C’est pour cela qu’ils étaient considérés comme dangereux par le pouvoir. En réalité, nous sommes un réseau humaniste totalement transparent. Nos comptes sont publics, tout comme notre fonctionnement. Nous sommes ici pour faire état de nos travaux.

Quels sont les grands axes de réflexion du Grand Orient ?

Notre principale mission consiste à défendre la dignité des hommes et des femmes. La vie est courte. Il est primordial de vivre en sécurité. Nous travaillons également sur les notions de laïcité, de fraternité et d’égalité. Depuis le début de mon mandat, il y a deux ans, je mise beaucoup sur la jeunesse. Nous avons multiplié les actions avec les jeunes de banlieues.

Quel est le pouvoir de la franc-maçonnerie ?

Celui qu’on lui prête. Il faut poser cette question aux hommes politiques. Quand on leur demande de venir nous voir rue Cadet à Paris, ils acceptent quasiment tous. Notre pouvoir ? Je n’en sais rien mais les politiques savent que nous sommes des citoyens engagés. Pour l’anecdote, certains membres du nouveau gouvernement, font partie de la franc-maçonnerie mais je ne vous dirai pas lesquels.

Avez-vous reçu tous les candidats à la présidence de la République ?

Quasiment. Cependant, nous avons refusé de recevoir Marine Le Pen, malgré sa demande. Son parti politique a participé à un mouvement qui a voulu nous déstabiliser pendant des années. Nicolas Sarkozy n’a également pas été reçu car au moment de l’invitation, il n’était pas encore officiellement en campagne.


A.S.: