X

GODF – LA 14° JOURNÉE CITOYENNE – UNE MALADIE, POUR QUOI FAIRE ?

Le Grand Orient de France (GODF) pour la 14e Journée Citoyenne à Paris de la Commission Nationale de Santé Publique et de Bioéthique organise une conférence publique sur le thème « Une maladie : pour quoi faire ? ! » le 20 mai 2017 de 9h00 à 17h00

PROGRAMME

MATIN

  • 8h30 Accueil
  • 9h00 Ouverture Thierry LAGRANGE Président CNSPB
  • 9h15 Hervé CHNEIWESS, Président du comité d’éthique de l’Inserm « Maladie et Ethique »
  • 10h00 Francine DEMICHEL, Agrégée de droit public, professeure des Universités « Rapport de l’individu à la maladie »
  • 10h30 Gilles POUTOUT, Maître de conférences Science-Pô Paris « Accessibilité aux soins:organisation structurelle »
  • 11h00 Pause
  • 11h15 Jean-Claude SAMUELIAN, Psychiatre « Le cas particulier de la psychiatrie » 12h00 Dialogue avec la salle
  • 12h30 Déjeuner (Buffet sur place 25 €)

APRÉS-MIDI

  • 14h00 Jean-Pascal LABILLE, Mutualiste « Point de vue économique et la place des migrants dans notre système européen »
  • 14h30 Allocution de Christophe HABAS, Grand Maître du Grand Orient de France
  • 15h00 Dialogue avec la salle 15h15 Pause
  • 16h00 Marie-Pierre PANCRAZI, « Malade à tout âge ? »
  • 15h30 Jean-Jacques CASTELLANI, Avis de la commission par le rapporteur 16h30 Loïc BERTRAND, Grand Officier délégué à la Bioéthique

Abstract

Nous vous proposons de mettre en lumière, cette année, le thème de l’accès aux soins. Une question essentielle se pose, avec un peu de provocation : Quelle est la fonction de la maladie ; la maladie a t-elle seulement une fonction ? Au delà des classiques définitions de la maladie en référence aux disciplines médicales ; évitant également le piège de la définition de la santé par l’OMS de multiples interrogations émergent : Pourquoi est-on malade ? La maladie constitue-t-elle un facteur d’intégration sociale ? Serait-ce un facteur d’égalité ou d’inégalité ? La maladie permet-elle de reconnaître l’autre comme soit même ou différend de moi et si oui, faut-il l’exclure, l’enfermer ou le soigner ? Sous l’aspect de la liberté, être malade prend un sens bien particulier.

On pourra s’attarder sur cet « Être malade » Je suis malade. Quel est donc cet être, ce « Je » dominé par une « puissance » le privant de liberté. De la petite douleur à la perte de l’autonomie physique et psychique, nous voyons bien que la maladie constitue une atteinte à la liberté des individus. Un rapport de dépendance s’établi avec la question de l’égalité. Deux aspects doivent retenir notre attention : le premier suivant notre disposition individuelle à résister à la maladie, le second suivant nos possibilités d’accéder aux soins pour guérir la maladie. Finalement aux bornes de notre système de santé, nous devrions réfléchir sur les questions de solidarités. A ce sujet les migrations, les migrants sont un défi pour l’Europe. La peur, la crainte de l’autre que l’on pourra penser malade est un facteur d’exclusion majeur. L’accès aux soins est plus que jamais au cœur de ce qui nous préoccupe.

A.S.:

View Comments (1)

  • Il y a des publicités qui masquent le texte.
    On ne peut pas lire le texte à droite de l'écran.
    Merci pour l'attention ,l'aide, et le travail de communication.