X

LA GLNF A RÉNOVÉ SON TEMPLE A PLÉRIN

Voici un article du journal « Ouest France » du 07 septembre 2017 – « Plérin. Les francs-maçons ont rénové leur temple »

La rénovation du temple maçonnique a été l’occasion pour les francs-maçons « locaux » de parler la Grande Loge Nationale Française et de ses spécificités :

Extrait :

À qui appartient ce temple maçonnique ?

Cette ancienne usine d’allumettes située au 3, rue de la Tour à Plérin a été achetée en 1978 par la Grande loge nationale française (GLNF). « Des travaux étaient nécessaires », assure Pierre Castandet, ancien grand maître provincial de la loge. Réfection de la façade, isolation, peinture, rénovation de la cuisine, etc. le montant de la facture s’élève à environ 80 000 € pour la fraternité.

Qui se réunit dans ce lieu ?

Plus d’une centaine de francs-maçons. Les trois loges de la GNLF, à savoir des groupes d’environ vingt-cinq « frères » s’y retrouvent, chacune, une fois par mois. « Nous louons également nos locaux à trois autres loges de différentes obédiences, complète Pierre Castandet. Dont une loge féminine. » Un autre temple existe à Saint-Brieuc.Environ une dizaine de loges s’y réunissent.

Qu’est-ce que la Grande loge nationale française ?

La maçonnerie se divise en deux grands courants : la maçonnerie libérale et la maçonnerie régulière. La Grande loge nationale française appartient au deuxième. « Cela signifie que nous respectons trois critères, explique Pierre Castandet. La croyance en un être suprême – peu importe la religion – l’interdiction de discuter politique ou religion et le respect de la constitution de 1723. Autrement dit, nous sommes dans la lignée de la maçonnerie telle qu’elle est née au Moyen-Âge. »

Quelles différences avec la maçonnerie libérale ?

La maçonnerie libérale, qui regroupe notamment le Grand Orient de France, est minoritaire dans le monde mais largement majoritaire en France. À la différence de la maçonnerie régulière, le fait de croire en Dieu n’est pas un prérequis pour intégrer ce type de loges et les discussions religieuses ou politiques sont autorisées.

Crédit Photo : Ouest-France


 

A.S.: