Voici un compte-rendu de cette conférence,extrait de l’éditorial « La Montagne- Puy de Dome«
L’occasion pour Alain-Noël Dubart, Grand Maître de la GLDF, de rappeler les spécificités de son obédience maçonnique. Car l’heure est résolument à l’ouverture. « La franc-maçonnerie a effectivement pris part au combat politique de la IIIe République avant de prendre un certain recul. C’est une certaine confusion, les malentendus et la pression médiatique qui fait qu’aujourd’hui, nous ressentons ce besoin de communiquer. D’autres obédiences ont marqué les esprits ces dernières années, que ce soient par leurs combats, comme celui pour la laïcité, ou les scandales immobiliers. Nous devons rectifier certaines choses. »
S’exprime donc l’envie de rappeler les fondements de la GLDF qui n’impose aucun dogme, aucune obligation de croyance ni d’appartenance politique. Elle avoue un goût certain pour la tradition, « à ne pas confondre avec le traditionalisme. La tradition c’est contribuer à tout ce qui permet à l’homme de se libérer de ses contraintes de sa condition matérielle. Il faut d’abord longtemps réfléchir à ce qui est bon ou mauvais, ce qui est beau ou juste. Et seulement après, proposer des actions. » La plus célèbre de ces actions est celle qui a été portée dans le domaine de la contraception et de l’IVG par Pierre Simon, ancien Grand Maître. « Plus récemment, nous avons cherché une bonne manière d’améliorer le dialogue entre les religions et également entre la religion et ceux qui n’en ont pas. Le tout dans le cadre d’une République laïque. Nous avons également participé à un colloque sur « la Bioéthique : ce que cette loi aurait pu être. » Autant dire, que nous ne sommes pas en accord avec ce qui a été dit. »
Cette volonté d’ouverture porte en tout cas ses fruits, au regard de la fréquentation à ces réunions publiques. Alain-Noël Dubart en a déjà animé une cinquantaine à travers la France depuis son élection en 2009.