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    Categories: Livres

DE LA LOGE À L’ATELIER : PEINTRES ET SCULPTEURS FRANCS-MAÇONS

TITRE : Peintres et sculpteurs francs-maçons

AUTEUR : Nathalie Kaufmann-Khelifa

EDITEUR : Editions du Toucan

RESUME : Hogarth, Quentin de la Tour, Greuze, Houdon, David, Redouté, Rude, Carle, Vernet, Ames, Gérard, David d Angers, Géricault, Rosenthal, Rops, Bartholdi, Mucha, Gris, Wood et Chagall.Ils appartiennent à différentes époques, ils ont vécu dans différents pays, ils ont pratiqué différents arts mais tous ont appartenu à une même famille de pensée : la Franc-maçonnerie.

Héritière des sociétés de corporations médiévales, la Franc-maçonnerie a remplacé le travail sur la pierre par une réflexion théorique et symbolique portant sur l édification d un bâtiment parfait, celui du temple de l Humanité.
A l aide de leurs pinceaux, de leurs ciseaux ou de leurs maillets ces artistes ont donné corps à leurs idéaux. Leurs vies ont été marquées par leur engagement dans cette société initiatique et discrète qui prône l amélioration morale et spirituelle du genre humain.

En Maçonnerie, le travail se fonde sur le symbolisme. En art, le symbole tient aussi une place prépondérante. Que donnera la rencontre entre le créateur et le franc-maçon, tous deux façonnés par le langage symbolique ?
Artistes avant d être Francs-maçons, ce livre montre comment ils ont su traduire artistiquement leur cheminement vers la lumière.

Nathalie Kaufmann-Khelifa est Historienne de l’Art, elle est aussi l’auteur du livre « Les Couleurs du désir, ces femmes sans qui les chefs d’œuvre n’existeraient pas », ouvrage qui étudie les liens unissant les peintres à leurs modèles, paru aux éditions du Toucan en 2012.

L’ouvrage a fait l’objet d’une critique  du magazine « Art Aujourdhui Hebdo » N° 324 – du 21 novembre 2013 au 27 novembre 2013

Pinceaux francs-maçons

Existe-t-il une peinture maçonnique ? Si oui, comment la reconnaître ? Ce sont les questions qui guident plus ou moins l’auteur dans ce panorama intrigant, qui se targue de quelques révélations, comme la franc-maçonnerie de Géricault, qui aurait parsemé leRadeau de la Méduse de symboles transparents. A la lecture, on apprend que bien d’autres artistes, de Hogarth à Félicien Rops, ont entretenu un rapport étroit avec différentes loges et qu’ils eurent parfois à en souffrir comme Alfons Mucha, brutalement interrogé par les nazis à Prague alors qu’il avait 80 ans, ce qui accéléra son décès. Des anecdotes et des personnages moins connus éclairent la thématique : c’est Joseph Vernet qui illustra Paul et Virginie et qui convainquit son auteur, Bernardin de Saint-Pierre, connu lors d’une réunion de loge, de n’en pas jeter le manuscrit au feu après une première lecture publique catastrophique. Juan Gris, introduit dans l’obédience par Lipschitz en 1922, commençait toujours ses tableaux avec un compas et une équerre… Grant Wood (1891-1942), issu d’une famille observante de quakers de l’Iowa, épousa la franc-maçonnerie en partie pour échapper à l’atmosphère étouffante d’un Middle West conservateur. Jusqu’à sa mort, le « peintre en salopette » fut la cible d’un ostracisme persistant, ce qui ne l’empêcha pas de produire l’une des icônes de la peinture américaine du XXe siècle, American Gothic.


A.S.:

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  • En 2014, Nathalie Kaumann-Khelifa a reçu, pour cet ouvrage, le Prix littéraire de l’Institut Maçonnique de France (IMF), catégorie « Beaux-Livres ».