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CONSTRUIRE L’AVENIR D’UN APPRENTI FRANC-MACON


Les candidats peuvent néanmoins savoir qu’aucun maître ne doit prendre un apprenti s’il n’a pas un emploi suffisant pour lui ;

et à moins qu’il ne soit un jeune parfait, n’ayant aucun défaut dans son corps qui puisse le rendre incapable d’apprendre l’art, de servir le seigneur de son maître et d’être fait frère, puis compagnon de métier en temps voulu, après il a purgé une telle période d’années que la coutume du pays l’exige ; et qu’il devrait descendre de parents honnêtes ;

afin qu’ainsi, s’il est par ailleurs qualifié, il puisse accéder à l’honneur d’être le Surveillant, puis le Maître de la Loge, le Grand Surveillant, et enfin le Grand Maître de toutes les Loges, selon son mérite.

Ce verset est un modèle pour l’avenir de la franc-maçonnerie. Il expose les critères d’apprentissage et, par extension, les qualités qui doivent nous définir en tant que francs-maçons.

Il ne s’agit pas seulement de savoir qui entre ; il s’agit de qui nous devenons.

Ignorer ce principe, c’est comme partir sans boussole. Vous dériverez peut-être pendant un moment, mais vous finirez par vous perdre en mer. L’intégrité du Métier est en jeu lorsque nous faisons des compromis sur la qualité de nos apprentis et, par extension, de nos futurs dirigeants.

Le verset est riche dans son langage et dans sa signification. Le terme « apprenti » vient du latin « apprehendere », qui signifie « saisir » ou « apprendre ». Le mot « maître », dérivé du latin « magister », désigne une personne qui exerce un contrôle ou une autorité.

Le verset dit essentiellement qu’un maître ne devrait prendre un apprenti que s’il peut vraiment lui offrir un travail significatif et si l’apprenti est physiquement et moralement apte à ce rôle.

Le principe ici est celui d’un mentorat responsable et d’un apprentissage sélectif. La leçon clé est qu’un apprenti doit être « un jeune parfait, sans mutilation ni défaut » et « descendant de parents honnêtes ».Il ne s’agit pas seulement de capacité physique ; il s’agit d’intégrité morale et de potentiel de croissance au sein de la Fraternité. »

Alors, comment appliquer cela dans notre vie quotidienne ?

Premièrement, en tant que mentors, que ce soit dans nos Loges ou dans notre vie professionnelle, nous devons nous assurer que nous disposons des ressources et de la sagesse nécessaires pour guider ceux qui nous admirent. Nous ne devrions pas assumer des responsabilités que nous ne pouvons pas assumer.

Deuxièmement, en tant qu’individus en quête de croissance, nous devons nous efforcer d’être « parfaits », non pas dans le sens d’être sans défauts, mais dans le sens d’être pleinement engagés dans notre propre amélioration et dans celle de notre communauté ; mais rappelez-vous que la recherche de la perfection est un voyage et non une destination.

Enfin, le verset nous rappelle que nous devons « descendre de parents honnêtes parents.». Même si nous ne pouvons pas choisir nos parents, nous pouvons choisir de vivre honnêtement, devenant ainsi les « parents honnêtes » des générations futures. »

En adhérant à ces principes, nous enrichissons non seulement notre propre vie, mais contribuons également à la force et à l’intégrité de la Fraternité. Et ce faisant, nous veillons à ce que l’honneur du leadership au sein de la Fraternité soit mérité, non donné, et basé sur le mérite et non sur les circonstances.

Daily Masonic Progress – Par Darren Allatt 

A.S.: