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CMF : « Le malheur des uns fait le bonheur des autres »

Dans cet article point de révélation, point d’interview exclusif sur la Confédération Maçonnique de France (CMF).

Non juste une réflexion au travers de ce proverbe « Le malheur des uns fait le bonheur des autres » qui démontre que l’universalisme de la Franc-Maçonnerie est un long chemin !

Depuis que le  Conseil Fédéral de la Grande Loge De France (GLDF) a décidé à l’unanimité de retirer du vote lors de la Tenue Grande Loge (TGL)  des 13 et 14 décembre 2014 les Propositions de modifications Généraux (les intervisites notamment), il s’en suit des analyses et des commentaires parfois très pertinents mais il en ressort parfois  le constat que « le malheur d’autrui ne guérit pas une peine. »

Sens du proverbe « Le malheur des uns fait le bonheur des autres »

Un événement néfaste à une personne est bénéfique à une autre. Et, plus cyniquement : d’une situation malheureuse pour les uns, les autres tirent partie et profit.

Le proverbe est parfois utilisé en inversant les termes : le bonheur des uns fait le malheur des autres. Il garde le même cynisme.

Origine du proverbe « Le malheur des uns fait le bonheur des autres »

Voltaire, écrivain et philosophe français (de son vrai nom François Marie Arouet, 1694-1778), est souvent considéré comme l’auteur de la formule.

Dans Candide ou l’optimisme, roman philosophique qui dresse un tableau du monde où le malheur est partout, l’idée générale du proverbe est en effet largement diffusée.

Une formulation du proverbe qui y apparaît  est : « Tout cela était indispensable, […] et les malheurs particuliers font le bien général, de sorte que plus il y a de malheurs particuliers, et plus tout est bien. »

Plus superposable à l’emploi actuel et plus ancien, un proverbe du vieux français dit : Ce qui nuit à l’un duit [profite] à l’autre. Il vient d’Érasme (humaniste et théologien néerlandais, v. 1469-1536) qui, dans ses Adages (IV) écrit : « Ce qui nuit à l’un profite à l’autre ».

Enfin, Montaigne peut aussi être considéré comme père du proverbe. Dans ses Essais (1, 1580), il en écrit une autre version : « Le profit de l’un est le dommage de l’autre ».

Source : le site des proverbes


A.S.: