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Chronique d’un franc-maçon écossais ordinaire

TITRE : Chronique d’un franc-maçon écossais ordinaire

AUTEUR : François de Veriach

EDITEURLe Temps Présent (29 mai 2013)

RESUME : Dans la préface qu’il consacre à ce livre, Louis Trébuchet, ancien grand maître adjoint de la Grande Loge De France, nous indique que ce livre est une magnifique et simple introduction à ce que la franc-maçonnerie Écossaise, apporte à tout être humain – homme ou femme – qui choisit ce chemin. «On ne peut pas expliquer la franc-maçonnerie il faut la vivre. (…) L’auteur ne nous explique pas ici pompeusement et didactiquement ce qu’est la franc-maçonnerie, il nous fait partager sa vie et sa recherche avec humilité.»

Le style est simple et clair, aisé à comprendre, et pourtant ici sont abordées des notions aussi complexes que l’initiation, l’identité masculine et féminine, les différentes sortes d’amour, ou le Grand Architecte de l’Univers, nous les rendant familiers et proches. L’auteur ne cherche pas à nous les expliquer philosophiquement, mais il nous livre son expérience d’une vie imprégnée du Rite Écossais Ancien et Accepté.

A propos de l’auteur :

Engagé dans sa vie professionnelle sur le champ de l’action sociale, l’auteur est impliqué également dans la vie publique, associative et politique.

Sa foi chrétienne est vivante, il la complète depuis plus de 20 ans avec une recherche spirituelle active au sein de la Grande Loge de France.

Son investissement l’a amené à occuper différents postes, tant au sein des loges comme celui de Vénérable Maître, qu’au sein de la Grande Loge De France où il a été élu pour un mandat au conseil fédéral dans le début des années 2000. Il a été élevé il y a quelques années au 18ème degré du Rite Écossais Ancien et Accepté.

Extrait de la préface de Louis Trébuchet, Ancien Grand Maître Adjoint de la Grande Loge de France

Je suis profondément heureux que mon ami François m’ait demandé de rédiger une préface pour ce livre. Bien sûr, tout d’abord, parce que c’est une marque de la confiance née entre nous par plus de dix ans de fraternité et de travail en commun.

J’ai rencontré François il y a quelques années, quand, tout nouveau Conseiller Fédéral de la Grande Loge de France, il est devenu mon adjoint pour gérer les finances de notre grande maison. Le contact s’est établi immédiatement, sans période de rodage ou d’apprivoisement, à l’image d’un symbolon qu’on reconstitue. Le symholon de l’ancienne Grèce, c’est cette pièce que l’on casse en deux, chacun en emporte un morceau, et quel que soit le temps passé, les enfants des générations suivantes peuvent se reconnaître en assemblant le morceau que chacun apporte. Ces deux parties s’adaptent l’une à l’autre d’un coup, parfaitement. C’est ce qui s’est produit avec François.

Pourquoi ? Sur le plan matériel nos parcours sont symétriques. Il est né en Bourgogne, a travaillé en Provence où il a été initié, puis est revenu dans sa région natale. Né sur les bords de la Méditerranée, j’ai passé ma vie professionnelle en Bourgogne où j’ai été initié, et je suis revenu prendre ma retraite en Provence. J’ai su en lisant son livre que nous avons été initiés à quelques mois d’intervalle. Mais surtout je crois que nous avons la même lecture de notre franc-maçonnerie Écossaise, et le même dévouement pour l’Ordre Maçonnique qui nous a tant apporté.

La deuxième raison est que ce livre est une magnifique, mais simple et humble introduction à ce que la franc-maçonnerie, et ici la franc-maçonnerie Écossaise, apporte à tout être humain, homme ou femme, qui choisit ce chemin. J’entendais l’autre jour un jeune compagnon dire une phrase qui m’a frappé. Tout franc-maçon, quelle que soit son ancienneté est en mesure d’ouvrir une piste de réflexion au plus ancien maître. «On ne peut pas expliquer la franc-maçonnerie, disait-il, // faut la vivre». François ne nous explique pas ici pompeusement et didactiquement ce qu’est la franc-maçonnerie, il nous fait partager sa vie à travers les planches qu’il a composées depuis son initiation jusqu’à aujourd’hui.

Alors que sa culture est large et approfondie, son style est simple et clair, aisé à comprendre, et pourtant il aborde des notions aussi complexes que l’initiation, l’identité masculine et féminine, les différentes sortes d’amour, ou le Grand Architecte de l’Univers, nous les rendant familières et proches. C’est parce qu’il ne cherche pas à nous les expliquer philosophiquement, mais qu’il nous livre son expérience vécue d’une vie toute imprégnée du Rite Écossais Ancien et Accepté. Et cette expérience, comme pour nous tous, n’a pu progresser qu’à travers des épreuves, épreuves que quelquefois, humains que nous sommes, nous avons générées nous-mêmes.

Enfin, bien que chaque franc-maçon, fils des Lumières, puisse et doive se construire sa propre vision du monde, de la franc-maçonnerie, et de lui-même, je partage la plupart de ses conceptions. Nous concevons tous les deux notre franc-maçonnerie, car il y a plusieurs rameaux dans la franc-maçonnerie et le nôtre est le rameau Écossais, comme une école mutuelle dans laquelle nous nous transformerons pour pouvoir dans toute notre vie changer les coeurs autour de nous afin que ces coeurs changent le monde.


A.S.: