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Ça s’est passé en… Septembre 1737 – Un acte peu connu préfigurant la création de la Grande Loge de Suède

Ça s’est passé en... | 23 septembre 2014 | 2 | by A.S.
Nombre de vues : 1 535

chroniquehistoiremaconniqueUn nouvel « épisode » de la chronique « Ça s’est passé en… »  par Hervé Hoint-Lecoq

Ça s’est passé en… Septembre 1737 – Un acte peu connu préfigurant la  création de la Grande Loge de Suède.

Parmi les dates méconnues de l’histoire de la franc-maçonnerie il en est une qui peut  paraître insignifiante, mais dont les répercussions liées à cet évènement sont innombrables. Il s’agit du 10 septembre 1737 lorsque Carl Fredrik Scheffer quitte la loge française de Coustos-Villeroy pour  rejoindre celle de Charles Radcliffe, comte de Derwentwater, alors Grand Maitre de la Grande Loge  de France de l’époque (depuis le 27 décembre 1736).

En faisant cela, cet ambassadeur sera à l’origine de la première tentative d’établissement  « officielle » de la franc-maçonnerie en Suède.

Mais qui est ce Carl Fredrik Scheffer ? Et quelle fut son action sur la franc-maçonnerie  suédoise en fin de compte ?

Toutes ces questions, permettez-moi d’y répondre en revenant tout d’abord sur des  fondateurs peu connus de la franc-maçonnerie en Suède et leurs rapports avec la France, puis nous  évoquerons la naissance de la franc-maçonnerie suédoise à proprement parler, et enfin, nous  verrons la Grande Loge de Suède actuelle : de sa création compliquée à sa vie aujourd’hui.

Par ailleurs, et puisque gadlu.info est un espace de savoir, mais aussi de détente, si vous êtes sages, je tenterai de vous faire visiter les locaux de cette Grande Loge peu connue en France par la  plupart de nos frères et sœurs.

  • CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR TELECHARGER LA CHRONIQUE « Septembre 1737 – Un acte peu connu préfigurant la  création de la Grande Loge de Suède »  ou  09-SchefferSuede

chroniqueherve

herve hoint lecoqHervé HOINT-LECOQ est membre de l’IMF Provence dont il est le responsable media.

Depuis 2010 il participe au projet de transcription intégrale des 25 ans de correspondance entre Jean-Baptiste Willermoz et Claude-François Achard et à son groupe de relecture.

Il anime également une Chronique d’Histoire Maçonnique sur le site d’informations www.gadlu.info depuis février 2014.

Par ailleurs il est également l’administrateur des sites internet

– de la revue Renaissance Traditionnelle www.renaissance-traditionnelle.com.

 Participations à publications et recherches.

* Etude de la correspondance entre Jean-Baptiste WILLERMOZ et Claude-François ACHARD, 1ère partie 1786-1801, Dominique SAPPIA et les Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle, Renaissance Traditionnelle, Renaissance Traditionnelle N°164, Juillet-Octobre 2011.

*  Claude-François Achard (1751-1809): un mystique marseillais, précurseur en matière de culture et d’humanitaire, Dominique SAPPIA et les Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle, Renaissance Traditionnelle, Renaissance Traditionnelle no 156, octobre 2009, p. 267 à 283.

*  Présentation et étude de la Correspondance entre Jean-Baptiste Willermoz et Claude-François Achard & Nouveaux Documents concernant La Triple Union de Marseille. 1ère Partie : 1786-1801, Dominique SAPPIA et les Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle, Renaissance Traditionnelle no 163-164, juin-septembre 2011, p. 201 à 230.

*  Etude de la Correspondance entre Jean-Baptiste Willermoz et Claude-François Achard & Nouveaux Documents concernant La Triple Union de Marseille. 2ème Partie : 1801-1804, Dominique SAPPIA et les Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle, Renaissance Traditionnelle  (à paraître).

*  Etude de la Correspondance entre Jean-Baptiste Willermoz et La Triple Union de Marseille. 3ème Partie : 1804-1805, Dominique SAPPIA et les Amis Provençaux de Renaissance Traditionnelle, Renaissance Traditionnelle.

Conférences en cours de publications.

*  Achard et La Triple Union de Marseille, 25 ans de correspondances entre Jean-Baptiste Willermoz et la Régence Ecossaise de Lyon, Hervé HOINT-LECOQ & Dominique SAPPIA, colloque Claude-François Achard un grand marseillais méconnu. Bibliothèque de l’Alcazar, Marseille.

* Le Dumfries N°4, Hervé HOINT-LECOQ & Dominique SAPPIA, Loge d’étude et de Recherche Mare Nostrum de la GLDF.

chronique d'histoire maçonniquegrande loge de suèdeHervé HOINT-LECOQSeptembre 1737
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2 comments

  • verval 26 septembre 2014 at 20:58

    Suède

    1) La franc-maçonnerie fut introduite en Suède par le comte Axel Ericson Wrede-Sparre (1708-1772) , un officier de cavalerie qui avait été initié « à Paris », d’après sa propre inscription, faite le 11 avril 1753 lorsqu’il devint membre de St Jean Auxiliaire à Stockholm. Il fut initié le 4 mai 1731, fait compagnon le 16 novembre 1731 et maître le 6 mai 1733. Il créa une loge à Stockholm qui travaille de 1735 à 1746 (L’initiative semble avoir fait long feu, un décret royal de Frédéric I, daté du 21 octobre 1738, ayant interdit les réunions maçonniques « sous peine de mort ». Il sera annulé la même année).
    2) La première réunion à Stockholm de la loge Wrede-Sparre eut lieu au Palais Stenbockn, à Stockholm sur Riddarholmen, littéralement l’îlot des chevaliers , chez le baron Johann Gabriel Sack (1697-1751) le 17 mars 1735. Wrede-Sparre reçut ce jour-là son beau-frère, le comte Charles Gustave Tessin (1695-1770) , (fils de l’architecte du palais Royal), apprenti et compagnon (ce fut la première initiation sur sol suédois). Le même reçut la maîtrise le 25 avril 1736 et la « maîtrise Ecossaise » en 1744 à Berlin. Le comte Tessin aurait ensuite créé, en 1753, une loge à Stockholm qui devint la loge de Saint-Jean Adolf Frederik .

    3) Le baron Carl Fredrik Scheffer, 1715-1786, ministre plénipotentiaire à Paris à partir de 1743 (il succéda à Tessin), conseiller d’état ensuite, fut initié le 14 mai 1737 à la loge Coustos-Villeroy à Paris et devint maître le 24 du même mois . De retour de Paris, il s’affilia à la loge Wrede-Sparre et rapporta un document daté du 25 novembre 1737, donné par Charles Radclyffe, comte de Derwentwater et Grand Maître des loges de France, document qui contenait les Règles générales. Ce document devait donner la légitimité à la loge de Wrede-Sparre.
    Ce document daté du 25 novembre 1737 est conservé dans les archives de la Svenska Frimurare Orden à Stockholm. Son premier article paraphrase l’article 1 des Constitutions anglaises de 1723 mais, à l’inverse de celles-ci, met l’accent sur le caractère exclusivement chrétien des obligations du maçon :
    Expédition des Regles generales de la Maçonnerie pour La Loge constituee à Stockholm par notre Cher et digne Frere Mr. Le Baron de Scheffer &c. ayant été pour cet effet muni d’un pouvoir en forme du Tres Venerable Grand Maître du Royaume de France l’an 1737.
    o Un Franc-Maçon est Obligé par son Etat de se conformer à la Morale et s’il entend bien l’art, il ne sera jamais un Athé, ny un Libertin sans Religion. Dans les siecles passés les Francs-Maçons étoient obligés de professer la Religion Catholique, mais depuis quelque tems on n’examine pas sur cela leurs sentimens particuliers, pourvu toutefois qu’ils soient Chrétiens, fideles à leur promesse, et gens d’honneur et de probité, de quelque maniere; par ce moyen la Maçonnerie devient le centre et l’union d’une vraye amitié entre des personnes qui sans ce doux nœud seroient pour toujours Eloignés et separés les uns des autres quoi qu’ils puissent être distingués d’ailleurs ».

    Ces Règles étaient chrétiennes, mais écrites de telle manière qu’un document en provenance d’un pays catholique pouvait être accepté dans un pays excessivement luthérien et intolérant (la tolérance religieuse, en Suède, date de 1778).

    Les tenues de la loge Wrede-Sparre se sont arrêtées en 1746.

    4) En 1743, Scheffer, de retour en France comme diplomate, reçut les grades écossais.
    5) Fredrik Horn of Aminne ( 1725-1796), d’une famille suédoise noble, ayant fait carrière dans l’armée en France puis en Suède, fut initié en mai 1743 dans la loge militaire du régiment Alsace (à Mutterstadt), fait compagnon et maître en octobre. Il reçut en 1748 le grade écossais à Metz (loge Frenell). En 1759, il fondait une loge à Stockholm, L’Union travaillant en français. En 1760, il devient Grand Maître des Cérémonies de la GL de Suède. Il reçut les grades capitulaires en 1765, dans le chapitre Illuminé (d’Eckleff). Il y devint Sous-Prieur des chevaliers.
    6) Le comte Knut Carlsson Posse (1719-1771), militaire, joua un rôle important. Initié en 1746 dans une loge de Metz, il reçut les grades écossais en 1748 dans une loge écossaise à Strasbourg (loge militaire d’un régiment suédois, le « Royal Suédois », qui existe toujours dans l’armée française ). Il devint Maître Ecossais en 1748 à Strasbourg, dans la loge « Jusqu’à la Gauche », et Architecte le 24 juin 1750 à Cologne, dans la loge « Köln et Saint-André ». Il y reçut aussi le pouvoir de la « grande maîtrise » et une patente du comte de Clermont. Il ramena un document intitulé « Histoire de l’origine et détails des coutumes de l’Ordre des Chevaliers maçons » , faisant partie des Ecrits de Strasbourg, dix volumes qui furent découverts à Strasbourg en 1760. Les quinze premiers chapitres sont une histoire de l’Ordre, concordant avec le discours de Ramsay. Le seizième chapitre traite du chapitre et donne sept grades, les trois premiers, l’apprenti-compagnon écossais, le maître écossais et le frère intime de Saint-Jean. Il cite un septième grade, si réservé que son nom n’est pas connu, qui serait pratiqué en Angleterre et en Ecosse (le ROS ?). Un dernier document donne les grades écossais apprenti, compagnon, maître, maitre élu, écossais et architecte

    Le 13 janvier 1752, Posse et neuf autres FF fondèrent la loge Saint-Jean Auxiliaire (le baptiste) dont Scheffer deviendra Maître. Elle utilisait les rituels de Wrede-Sparre et s’affirma « Mère-Loge de Suède », à ce titre autorisée à distribuer des lettres de constitution dans le pays. Elle pratiquait un système en sept grades : les trois grades de Saint-Jean, deux de Saint-André, un « Frère Confident (ou intime) de Saint-Jean » et un « Frère très Elu ». Le Rite de cette loge fut très vraisemblablement déterminé par les soi-disant écrits de Strasbourg. Ces dix livres furent ainsi nommés parce que découverts plus tard, en 1760, à Strasbourg. Ils relatent la légende templière et contiennent le recueil De la Maçonnerie parmi les Chrétiens. Ces écrits furent probablement apportés en Suède (de Metz, Strasbourg et Cologne) par Posse et firent partie des Actes (documents) d’Eckleff, passés ensuite en possession du duc de Sudermanie (Ils sont conservés à la GL du Danemark)
    En 1753 (le 11 avril 1753), Scheffer avec Wrede-Sparre et d’autres membres de sa loge rejoignirent la loge Saint-Jean Auxiliaire du comte Posse. Le 3 septembre 1753, la Mère-Loge « régularisa » Charles Frédéric Eckleff (1723-1786), un employé au ministère des Affaires Etrangères, lequel fonda le 30 novembre 1756 une loge de Saint-André, intitulée L’Innocente, dont le premier vénérable fut le conseiller aulique von Haren.

    Le père de Charles Eckleff était né à Tondern (Duché de Schleswig). Sa mère était suédoise et s’établit à Stockholm après la mort de son mari. On ne sait quand et où Charles fut initié. Peut-être a-t-il voyagé et été reçu en France comme beaucoup d’autres. Son nom apparaît pour la première fois en 1750 dans une loge sauvage, St Edward, à Stockholm. Il fut ensuite régularisé à St Jean Auxiliaire, avec d’autres, le 3 juin 1756 (Feddersen, 2003, p. 121) au 3° degré. Il était, semble-t-il, déjà muni d‘une patente pour créer des loges. D’où venait-elle ? Personne ne peut répondre. Genève, Strasbourg, Avignon ? Il ne l’a jamais précisé.
    Eckleff fut sans doute VM depuis son affiliation, en 1756, jusqu’en 1768 (Il l’écrit lui-même : Ich legte den Grossmeisterhammmer nieder … nach zwölfjähriger Arbeit zur freien Wahl der Loge am 30. Nov . 1768 ».)
    En 1756, les rituels français utilisés jusque-là furent revus par une commission présidée par le comte Posse. Eckleff, fort d’une patente étrangère dont on ignore tout, fonda trois ans plus tard, le 25 décembre 1759, le « Chapitre Illuminé de Stockholm ». Devenu Ordens+Meister, il le présida jusqu’à ce que lui succède (en fait, Eckleff a vendu son titre au duc, contre argent sonnant), le 14 mai 1774, le duc Charles de Sudermanie (1748-1818, roi de Suède à partir de 1809),
    Le 25 décembre 1759 , Charles Fredrik Eckleff, Fredrik de Stenhagen, Patrick Alströmer, Anders Lindberg, Israel Torpadius et 15 autres FF fondent la Grande Loge de Suède . D’après cette relation, ils étaient donc vingt en tout. Scheffer devait en être puisqu’il devint le premier Grand Maître en vertu de son document français, avec Eckleff comme assistant. D’autres disent le 27 décembre 1761.
    Scheffer sera remplacé par le duc de Sudermanie en le 30 novembre 1774. « Eques a Sole vivificante » dans la Stricte Observance, plus tard roi de Suède (1809) sous le nom de Charles XIII , celui-ci cumula à partir de 1774 les fonctions de Grand Maître National et d’Ordens+Meister, ce qui lui permit de mener à bien l’œuvre de sa vie, l’organisation définitive du « Rite Suédois ».
    Le duc Carl Von Södermanland, membre de la Stricte Observance et futur roi Charles XIII de Suède, en deviendra Grand Maître en 1774 et engagera alors l’organisation du Rite suédois en reprenant les bases d’un chapitre de hauts grades maçonniques fondé par Eckleff à Stockholm le 25 décembre 1759. Il présidera à des révisions du rite en 1780 et en 1800, date à laquelle fut établie la constitution fondamentale de l’ordre.
    Donc trois périodes se succèdent
    1740-1756 des maçons suédois sont faits maîtres écossais dans des loges françaises et allemandes.
    1756-1760 (fondation de L’Innocente), les Akten d’Eckleff sont pratiqués en Suède. Ils sont influencés par le système de Clermont et la SO
    1760-1800 : influence SO (1761, création de la GL de Suède ; 1774, duc de Sudermanie, Grand Maître)
    Donc les quatre noms importants furent Wrede-Sparre, Scheffer, Tessin et Posse. Eckleff les suit avant que le duc de Sudermanie n’entre en piste.
    From ¨ »Uber die Anfänge der Freimaurerei in Schweden »,
    K.C.F. Feddersen, 1989, in Frederik, freimaurerischen
    Forschungsvereinigung.

    Reply
  • Jeff Barani 26 septembre 2014 at 11:50

    Les locaux de cette Grande Loge Suédoise sont magnifiques. Surtout celles montrants les Temples !!
    Oui vraiment magnifiques et splendides !!
    Bien Fraternellement

    Reply

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