En octobre dernier,dans l’article « Un temple maçonnique oublié redécouvert sous une bibliothèque« , nous apprenions qu’un ancien temple maçonnique avait été découvert il y a 4 ans dans les caves de l’ancienne bibliothèque, rue Haute-de-la-Comédie à Limoges (en Haute-Vienne).

Ce temple maçonnique aurait vu se réunir la première loge maçonnique limougeaude « Les Frères unis » dès 1806 . Le temple a été rebaptisé « Le Sixt Temple » !

Mais voilà que, Michel Toulet, président l’association Renaissance du Vieux Limoge émet des doutes sur le temple maçonnique retrouvé sous l’ancienne bibliothèque.

Extrait de l’article du Populaire du Centre du 03/02/2017 – « Ancien temple maçonnique sous la bibliothèque : « Sans fouilles, pas de preuves » » :

Si la franc-maçonnerie a pour objectif de vaincre les passions, elle n’a manifestement aucune emprise sur les membres de l’association Renaissance du Vieux Limoges qui, dans leur dernier bulletin, émettent des doutes sur la découverte de cet espace – de 30 mètres de long, haut de 8 mètres et large de 10 mètres – révélé dans nos colonnes le 13 octobre dernier.

Un couvent

Il ne peut s’agir, pour Michel Toulet, d’un temple maçonnique. Et les affirmations du propriétaire n’ont aucune valeur puisqu’aucune fouille archéologique n’a été réalisée. Michel Toulet n’a certes pas visité le site. Il s’appuie sur les plans dont il dispose. « Cette parcelle était occupée par le couvent des Récollets de Saint-François et formait un « L » ouvert sur l’actuelle rue Haute-Comédie. La chapelle devint une salle de théâtre, d’où le nom de Comédie, et connut par la suite plusieurs affectations, comme bain-douche ou temple maçonnique en 1806. »

Le propriétaire des lieux n’a jamais prétendu que cette cathédrale était l’œuvre des francs-maçons. Mais il pense qu’elle a été occupée par des loges à une certaine époque.

Pour Michel Toulet, l’espace, appelé aujourd’hui « Sixt Temple », n’était autre que les fondations du bâtiment, réalisées en 1896 pour la construction de l’actuel édifice, qui a abrité l’ancienne bibliothèque. Selon lui, les radiers, comblés de terre pour renforcer la solidité de l’édifice, auraient été ajourés. Et cette opération mettrait en péril le bâtiment.

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